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jeudi 24 juillet 2014

L'homosexualité ,un cas à part?


Vivre en harmonie avec ses propres choix ce n'est pas une évidence pour tout le monde, surtout dans une communauté où la sexualité est un sujet tabou.
Admettre, accepter et faire accepter sa préférence sexuelle pour le même sexe reste encore dans notre société un combat pour de nombreux homosexuels.

L'homosexualité fut longtemps considérée comme une maladie mentale.Il est affabulé d'un tas de mots insultants: pédé,pédéraste,pédale ,tantouze,tapette,tante,gaie,folle,sodomite, macoumè...
Parce que  la différence fait peur.
Le jugement reste encore trop présent de nos jours,cela malgré l'évolution sociétale.
L'intolérance donne place à une homophobie qui conduit bien souvent  à une violence  exagérée aussi bien dans les propos que dans les actes.

Dans certains environnements familiaux et certaines cultures "on ne parle pas de ce genre de chose".
Et pourtant, il est important de souligner que le soutien familial est très primordial pour l'équilibre d'une jeune personne homosexuelle afin qu'elle puisse s'épanouir et être en harmonie avec ses propres choix.
Mais également chez l'adulte car l'estime de soi et la confiance de soi permettent un épanouissement dans la vie affective et sexuelle.
Car bien souvent la plus grande souffrance c'est "de s'en vouloir  d'être différent" "de se sentir coupable de ne pas être comme les autres".
L'homosexuel ne devient pas homosexuel mais il est homosexuel.Car l'identité sexuelle d'un individu ne s'impose pas comme  une révélation. L'homosexuel ne se  réveille pas un beau matin et découvre qu'il aime les personnes du même sexe.C'est sur des émotions, des sentiments, des attirances, des émois, des rencontres que se développe son ressenti.

  • Pour certains homosexuels cela a toujours été une évidence, ils s'en doutaient  dès l'enfance et l'adolescence.Ils ont eu très tôt la connaissance de leurs préférences.
  • D'autres homosexuels ont des périodes où ils se recherchent où ils vont vivre d'autres expériences hétérosexuelles,bisexuelles.
  • Certains le vivent sur le tard après de longues années de vie hétérosexuelles .C'est en général une préférence refoulée en raison soit de la norme sociale, la culture, la religion, l'éducation, la famille.
  • Pour d'autres l'homosexualité a surgi brutalement au cours d'une rencontre qui va être le déclencheur.
Qu'importe comment la personne découvre son homosexualité, l'importance c'est de la vivre avec sérénité et d'avoir la liberté d'aimer et d'être aimé selon ses propres choix.
Alors pour que les choses bougent arrêtons de considérer la personne homosexuelle, comme un cas à part mais plutôt comme un être humain qui  a le droit d'aimer en toute liberté.


   "Etre homosexuel ce n'est pas un cas à part c'est comme le droitier et le gaucher
Il existe des droitiers ,des gauchers et ceux qui sont les deux. Et dans notre société il y plus de droitiers que de gauchers". 
                                     

                                                                                                  CANNELLE



mercredi 23 juillet 2014

Les modes de transmission du sida... suite





  • TRANSMISSION: OUI


Le virus du sida est présent dans tous les liquides biologiques de l’organisme des personnes séropositives.
Le sang, le sperme, le liquide séminal (liquide transparent qui s’écoule au début de l’érection), les sécrétions vaginales, le lait maternel peuvent transmettre l’infection par le VIH

Risque élevé : les rapports sexuels avec pénétration vaginale ou anale sans préservatif.

Risque moyen : la fellation (bouche-pénis), avec un risque plus élevé quand il y a éjaculation dans la bouche du partenaire ou s’il y a échange de godemiché ou d’objet sexuel sans préservatif.

Risque faible : le cunnilingus (bouche-vagin), avec un risque plus élevé pendant les règles ou en cas de lésions génitales


  • TRANSMISSION:NON


Le virus ne se transmet pas par les larmes, la sueur, la salive, la toux et les éternuements, par les piqûres d’insecte ( le virus VIH ne survit pas dans les glandes salivaires du moustique) , ni par les poignées de mains, les baisers, les massages, ou la masturbation.
Le baiser profond n'est pas un danger pour le sida
Il n’y a pas de risque lorsqu’on dort dans le même lit, qu’on partage des vêtements, qu’on boit dans le même verre ou qu’on mange dans le même plat, ni lors de la baignade, ou par le contact avec la lunette des toilettes.
Par ailleurs, dans les pays industrialisés, le risque de contamination par transfusion sanguine est très faible car chaque don de sang fait systématiquement l’objet d’un dépistage. Il n’y a pas de risque non plus, lors d’un don de sang, puisque le matériel utilisé est toujours stérile et à usage unique.
Les soins dentaires, le piercing et le tatouage sont également sans risques si les règles d’hygiène sont respectées et que le matériel est stérile ou à usage unique.
Le virus est en quantité trop faible dans la salive, la sueur, les larmes, les vomissures ou l’urine pour être contaminant.

Les modes de transmission du sida

Le virus du sida est présent dans les 5 liquides biologiques suivants : le sang, le sperme, le liquide pré-séminal (liquide qui s’écoule du sexe de l’homme avant l’éjaculation), les sécrétions vaginales de la femme, le lait maternel.
De ce fait, le VIH ne se transmet que par 3 voies très précises :
Illustration d'un couple faisant l'amour
Les rapports sexuels non protégéspar un préservatif : pénétration vaginale, anale, et rapports bouche-sexe dans certaines circonstances. 
Illustration d'une injection de drogue
La transmission par le sang, qui passe par l’utilisation de matériel d’injection déjà utilisé, et qui concerne essentiellement les personnes qui se droguent par voie intraveineuse. Dans certaines régions du monde, il peut encore y avoir un risque lors de soins avec du matériel non stérilisé. 
Illustration d'un allaitement
La transmission de la mère à l’enfant: pendant la grossesse, l’accouchement ou en allaitant. 



mardi 22 juillet 2014

Vous avez pris un risque........QUE FAIRE?





Dépistage, le premier geste santé

Faites systématiquement un dépistage du VIH et des IST (infections sexuellement transmissibles), si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
  • vous avez eu un rapport sexuel sans préservatif avec une personne dont vous ne connaissez pas le statut sérologique (c’est-à-dire si elle est porteuse ou pas),
  • votre préservatif a glissé ou s’est déchiré lors d’un rapport sexuel,
  • vous avez eu un rapport sexuel sans préservatif avec une autre personne que votre partenaire habituel,
  • vous avez eu des relations sexuelles sans préservatif avec un(e) partenaire qui peut avoir d’autres partenaires sexuel(le)s,
  • vous avez reçu des soins avec du matériel non stérile.